souvenirs d'un pépé formidable

Faire du vélo

c'est toi pépé qui m'a appris à faire du vélo. Il faut dire que mon pène n'a jamais su en faire. Je me souviens c'était dans la cour de la maison du Ginestet. Il me semble que c'était un vélo gris. Tu tenais le vélo pendant que je pédalais. Puis tu m'as lâchée sans le dire et j'ai continué toute seule. Et puis mémé t'a appelé car le téléphone sonnait pour toi, tu es monté et patatra, je suis tombé. Tes yeux bienvaillants ne me regardaient plus. Mais tu trouvais toujours les mots pour que je remonte en selle sans appréhension... Et peu à peu j'ai su faire du vélo.

quand j'étais plus petite, tu me mettais sur cet antiquité de vélo bleu et tu m'emmenais partout avec toi, dans les chemins environnants. C'est comme ça qu'un jour d'octobre tu étais rentré en pédalant très vite, moi derrière toute mouillée. O comme tu t'es fait disputé ce jour là par mémé (j'imagine bien son "Hou que c'est bête un homme" qu'elle affectionnait tant). Tu m'avais emmenée à la rivière d'Uzer et en voulant enjamber le petit canal avec moi dans tes bras, tu avais perdu l'équilibre et plouf nous étions tombés tout les deux dans l'eau.

Quand j'ai été un peu plus grande on allait ensemble faire du vélo jusqu'aux défilés de Ruoms. Tu me réveillais tôt pour y aller à la fraîche. Quand je pense que toi, tu avais déjà fait ton tour de vélo (un long tour de 2 heures) et qu'ensuite tu venais me rechercher juste pour me faire plaisir. Vraiment tu es un pépé formidable

Quand tu montais dans le nord nous voir, on se faisait aussi des balades en vélo. Je me souviens que nous allions de Lambres à Arleux.

A chaque randonnée en vélo, quand je peinais dans les montées, tu avais toujours un petit mot, un petit encouragement, tu me poussais un peu pour que je continue, pour que jamais je ne renonce.

Je rajouterai des photos quand je les aurai retrouvées.